Laser

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Pourquoi commencer ses traitements laser en automne ?

Choisir le bon moment pour entreprendre un traitement au laser est une étape à ne pas négliger. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la période de l’année n’est pas neutre : elle influence directement l’efficacité du traitement ainsi que la capacité de notre peau à récupérer après un soin. C’est la raison pour laquelle la planification saisonnière d’un soin au laser est une préoccupation médicale fondée et non une simple préférence esthétique ou pratique.

Les lasers opèrent sur des structures ciblées de la peau, souvent en modifiant temporairement sa sensibilité aux rayons ultraviolets (UV). Une exposition excessive au soleil autour d’un traitement augmente le risque d’effets secondaires pigmentaires et altère le résultat ciblé. À ce titre, l’automne est fréquemment considéré comme une période de choix pour entreprendre un traitement au laser.

Traitements laser

Automne : la saison idéale pour planifier un laser

L’automne correspond à une réalité environnementale qui facilite la prise en charge dermatologique au laser : après l’été, l’intensité des UV diminue sensiblement, les journées raccourcissent et la température extérieure en baisse fait que notre peau est naturellement moins stimulée par les rayons UV du soleil. Cette saison offre ainsi des conditions plus sûres pour entreprendre des actes qui rendent la peau plus réactive à la lumière, notamment à la lumière des lasers ciblant la pigmentation ou les structures vasculaires.

Cette baisse de l’exposition solaire n’est pas seulement un confort : elle est un facteur de moindre risque. Après un traitement laser, la peau peut se montrer plus sensible que d’ordinaire, et est ainsi plus susceptible de développer des troubles pigmentaires si elle est exposée au soleil sans protection adéquate. En automne, l’exposition solaire est naturellement plus faible, contribuant de fait à de meilleurs résultats tout en limitant les complications.

Automne ou été : comparaison des risques et résultats

En été, la forte intensité des UV constitue un défi clinique pour toute procédure dermatologique qui fragilise temporairement la barrière cutanée : durant cette saison, la peau bronzée contient davantage de mélanine, ce qui réduit la sélectivité du laser et augmente le risque d’effets secondaires pigmentaires. Cela peut évidemment contribuer à réduire l’efficacité du traitement ou même aller jusqu’à accroître le risque de brûlures et d’hyperpigmentation post-inflammatoire dans certains cas.

À l’inverse, en automne, la peau est moins pigmentée et moins exposée aux rayons UV du soleil. Le laser peut ainsi cibler la zone à traiter plus efficacement sans stimuler excessivement les pigments épidermiques : il en résulte généralement une réduction des effets secondaires liés à l’irradiation UV et une meilleure homogénéité des résultats cliniques, à condition bien sûr de respecter les préconisations de protection solaire avant et après l’acte.

Préparer sa peau avant l’intervention : conseils pratiques

La préparation cutanée avant un traitement laser est une étape indispensable, quelle que soit la saison. Elle vise principalement à réduire les risques de complications pigmentaires en limitant la production de mélanine et en s’assurant que notre peau soit la plus uniforme possible. Les recommandations incluent notamment d’éviter toute exposition solaire significative ainsi que l’ arrêt des autobronzants plusieurs semaines avant la séance.

En pratique, il est conseillé, en amont d’un acte laser, de suspendre l’exposition aux UV pendant 3 à 4 semaines, voire davantage selon les antécédents pigmentaires du patient. La peau doit être correctement hydratée dans les jours précédant la séance, n’oubliez donc pas de vous munir de crèmes émollientes. Certains cas, comme des antécédents d’herpès labial, peuvent justifier une prophylaxie médicamenteuse prescrite par le médecin pour prévenir une poussée d’herpès après votre séance de laser.

De plus, il est absolument indispensable de signaler au Dr Cheriet vos antécédents et les traitements que vous prenez actuellement : certains médicaments photo-sensibilisants ou autres médicaments susceptibles de moduler la réponse cutanée peuvent mener à divers ajustements ou même une réévaluation du protocole établi. Enfin, l’application de crème anesthésiante sur la zone à traiter peut être envisagée selon la technique et la tolérance individuelle de chacun, sur recommandation du  Dr Cheriet.

Quelles contre-indications avant de commencer un laser en automne ?

Avant tout traitement au laser, il est impératif d’identifier les contre-indications médicales pouvant compromettre la sécurité du patient. Les contre-indications générales incluent :

  • Des antécédents de troubles de la cicatrisation
  • Des maladies cutanées actives sur la zone à traiter (eczéma, psoriasis)
  • La présence de lésions suspectes nécessitant un examen préalable
  • Les contextes immunodépressifs ou certaines pathologies endocriniennes non contrôlées représentent également des contre-indications
  • La grossesse et la période post-partum immédiate sont généralement considérées comme des circonstances contre-indiquant la réalisation d’un soin au laser
  • De même, l’utilisation de médicaments photo-sensibilisants susceptibles d’accroître les risques de brûlures ou de pigmentation anormale sont aussi des contre-indications au traitement laser

Enfin, les antécédents de cicatrices chéloïdes ou de troubles héréditaires de la cicatrisation doivent être discutés en consultation en compagnie du  Dr Cheriet pour adapter le protocole ou envisager d’autres alternatives thérapeutiques si ces antécédents constituent un risque trop prononcé pour le patient (ce qui est souvent le cas).

Quel que soit le cas de figure, une consultation préalable approfondie au cabinet du Dr Cheriet est indispensable. Cette consultation permet de préciser les attentes du patient et de s’assurer des bénéfices attendus au regard d’attentes réalistes, mais aussi d’établir les éventuels risques associés, ainsi que la pertinence du traitement laser au regard de votre phototype, de votre histoire cutanée et de la période choisie.